vendredi 18 juin 2010

Casus Belli Strikes Back

Hé oui, si vous écumez un peu le net rôliste ces derniers jours, vous n'avez pas pu passer à côté de LA nouvelle de l'été : le retour en kiosque du magazine Casus Belli. Un come-back forcément réjouissant tant ce nom porte avec lui de bons souvenirs de jeunesse.

Voici le communiqué officiel :

Très chers rôlistes,
Nous sommes fier de vous annoncer la renaissance prochaine du magazine Casus Belli !
Casus Belli reste bien entendu consacré aux jeux de rôle et proposera dans chaque numéro un aperçu de l’actualité du jdr, des critiques des nouveautés, des aides de jeu, l’indispensable cahier de scénarios et un dossier thématique original. L’objectif est avant tout de vous proposer du matériel de jeu concret et utilisable par les joueurs.
Les articles vous seront servis par une nouvelle rédaction pleine de talent dans laquelle vous retrouverez, entre autres, des noms qui ne vous sont sûrement pas inconnus (comme Arnaud Cuidet, Le Grümph, Sébastien Célerin, Willy Favre, Emmanuel Gharbi, Brand, Didier Guiserix et ses crapougnats, etc.).
Quant à l’équipe à l’initiative de cette résurrection, elle est indépendante de toute structure existante ou passée : nous sommes simplement deux joueurs extrêmement motivés et désireux de rendre aux rôlistes leur magazine de référence, celui qui a marqué nos premières années de jeu. La société Casus Belli Presse, qui publie le magazine, a été créée en 2009 à cette fin.
Vous retrouverez donc votre magazine sous la forme d’un mensuel de 76 pages à partir de la deuxième quinzaine de juillet. Celui-ci sera distribué en kiosque et dans vos boutiques spécialisées.
A dans quelques semaines !

Tristan Blind & Stéphane GallotRédacteurs en Chef

Bon, se borner à relayer la news n'étant pas forcément intéressant, essayons de voir de plus près ce que nous pouvons deviner du magazine via ce communiqué.

Commençons par la fin avec la périodicité : mensuelle. Un pari ambitieux mais qui, à mon avis, peut se révéler payant. En effet, en assurant une présence régulière en kiosque et boutique, le magazine a de grandes chances de fidéliser sa clientèle, qui prendra le réflexe de l'acheter à parution. Et cela a des chances de rassurer ceux qui comptent s'abonner. C'est certes risqué mais je pense que c'est un choix qui peut s'avérer judicieux - notamment sur le long terme. De plus, c'est encore le meilleur moyen de rester en prise avec l'actualité de façon raisonnable.
La pagination va bien avec la périodicité : 76 pages, c'est raisonnable. Ni trop (au risque de délayer) ni trop peu (donnant l'impression de n'avoir aucun contenu). Cela permet d'avoir du matériel concret sur la base mensuelle promise ; de quoi lire jusqu'au prochain n°.
La ligne éditoriale semble classique mais solide. Visiblement, l'accent est mis sur la production de matériel à jouer - et ça c'est excellent selon moi. Donc aux côtés de l'actualité et des critiques (j'espère qu'elles seront aussi détaillées et descriptives que celles de la première formule), il y aura visiblement un cahier de scénarios et des aides de jeu. On peut espérer que ces textes alterneront entre valeurs sûres (Cthulhu, D&D) et jeux récents ou nouveautés à promouvoir - avec, pourquoi pas, un label d'officialité en collaboration avec les éditeurs. Le dossier thématique, c'est du classique mais bien fait, c'est toujours intéressant.
Terminons par les signatures. Du beau monde, le gotha du monde du jeu de rôle. On y trouve plusieurs auteurs ayant à leur actif de beaux succès (Willy Favre par exemple), une paire d'éditeurs (deux des fondateurs de John Doe), le Léon Zitrone du JdR français (Brand) et surtout Didier Guiserix, pilier d'origine du magazine dont la présence rassurera les vieux briscards.

Bref, au vu de tout cela, on ne peut augurer que du meilleur ! Il semble que Casus Belli s'apprête à revenir en grande forme et je serai en tout cas client de cette troisième formule - à laquelle je souhaite longue vie et prospérité.

Welcome back, le Grand Ancien.

1 commentaire:

  1. Bonne chance à la nouvelle équipe, je serai bien entendu client de cette nouvelle formule.

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